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Fille de l’artiste genevois André Bucher, Marina déborde d’imagination dès sa plus tendre enfance. Du plaisir de personnaliser ses jouets dans l’atelier de son père à la création d’articles de maroquinerie « made in Italy » et accessoires ultra-tendance dans sa boutique, cette femme chef d’entreprise passionnée, qui bouillonne d’idées ingénieuses, n’a pas fini de nous étonner.
Chez les Bucher, la fibre artistique se transmet de père en fille. Les talentueuses œuvres d’art du peintre-sculpteur se sont créées au fil des années sous l’œil très attentif et pétillant de Marina Magnin-Bucher. Elle nous confie : « J’ai toujours été fascinée par la matière et ce qu’elle peut représenter à chaque instant de la vie. Je vis la création comme une rencontre, une très belle histoire d’amour qui immortalise un doux moment de bonheur ». Côtoyer le monde de la créativité est une évidence pour Marina qui se lance, après avoir terminé les études obligatoires à Genève, dans un apprentissage de bijoutière. Très vite, elle se laisse guider par sa curiosité et son goût pour le perfectionnisme et entame à Vicence, en Italie, des études en gemmologie, en suivant la célèbre filière européenne du GIA « Gemological Institut of America ». Elle poursuit et termine son cursus en obtenant un diplôme de lapidaire (école de taille de pierres précieuses) à Trente. De retour en Suisse, cette créatrice-bijoutière, devenue maman de deux charmantes petites filles, Nadia et Guilia, passe aux choses sérieuses en fabricant chez elle des pièces uniques avec des modèles originaux. Bagues, pendentifs, boucles d’oreilles, porte-clefs… vont immédiatement séduire ses amis et entraîner un bouche-à-oreille pour faire décoller les ventes.
La naissance de la ligne Ninamarina
« Après la mort de mon père en 2009, j’ai subi comme un électrochoc, et j’ai compris qu’il fallait vivre pleinement ses passions, ne pas perdre de temps pour concrétiser ses rêves ». Une Patrouille des Glaciers, un Marathon à New York et Marina continue de se lancer d’autres défis comme celui de rendre hommage à son père en septembre 2010. Avec l’aide de sa sœur et de sa mère, elle lui dédiera un ouvrage de 280 pages intitulé « André Bucher, Artiste Volcanique ». Emportée par l’énergie de son art et tel un signe du destin, la créatrice genevoise décroche en 2013 l’opportunité d’ouvrir une arcade de 300 m2 sur trois niveaux au Bourg-de-Four. « Le rêve se réalise avec le développement de mon concept store, qui se marie merveilleusement bien avec cette bâtisse médiévale. Il fallait également trouver un logo et un nom. J’ai tout de suite pensé à Nina qui est mon petit nom et Marina mon prénom. Quant à ma marque de fabrique, j’avais déjà un signe de reconnaissance sur mon poinçon de maître appliqué aux bijoux que je dessinais. Deux cœurs qui n’en font qu’un ».
Des accessoires personnalisables
Dans l’univers de la mode et du design, Marina décide de se démarquer en imaginant tout ce qui peut rendre unique l’allure et le style vestimentaire. Déclinées dans une multitude de tailles et de couleurs, les ceintures en cuir, daim ou vachette, ont été conçues pour pouvoir interchanger les boucles originales Ninamarina. Du Carré love à la guêpière au ruban, en passant par des modèles stylés en corne de buffle, tout est réalisable et personnalisable. Il en va de même avec les sacs à main, dont les modèles habituels semblaient peu pratique à l’artiste en herbe. « J’aime le côté modulable dans les produits de qualité. Mettre au point un système où les anses de sacs à main se changent en fonction de l’activité ou l’humeur du jour a été pour moi une évidence ». Courtes, longues, plates, tressées, les combinaisons ajoutent une petite touche personnelle et rendent l’objet si attractif ! « Il suffit de sélectionner le modèle qui vous correspond. En python, crocodile, cuir, stratifié, en bleu intense, le classique de la marque, ou en rose fluo pour vous démarquer, j’ai choisi de mettre la flexibilité au service de l’élégance et de l’originalité !». Conclut-elle.
Article extrait du magazine « Prestige » de Tout l’immobilier, Décembre 2016
écrit par Diana Fertikh